A Balma, la commémoration du 8 mai 1945 s’est donc tenue ce lundi 9 mai à 18h30.
Le report de la cérémonie a choqué de nombreux Balmanais et le maire n’a même pas daigné, dans son discours, apporter l’explication que chacun était en droit d’attendre.

Les Balmanais ne s’y sont pas trompés : ils n’ont pas apprécié ce report, ils étaient peu nombreux réunis autour du monument aux morts pour l’une des deux cérémonies du souvenir les plus importantes de notre République. Certaines associations patriotiques n’étaient même pas représentées, montrant ainsi leur désapprobation.

Et on notait d’autres absences remarquables: aucun maire des communes du canton, aucun parlementaire, ni sénateur, ni députée. Même les conseillers municipaux de la majorité se faisaient rares.

Les autorités militaires n’ont semble t-il que peu apprécié la situation: ils l’ont fait savoir en n’envoyant pas de piquet, de soldats, alors qu’ils sont toujours présents en pareille occasion.

Ce fut une belle unanimité dans la désapprobation de ce report. Personne ne s’y est trompé, chacun connaissait bien les raisons qui ont conduit à cela : le confort personnel d’un week-end prolongé et l’incapacité à déléguer.

Chaque Balmanais a le droit de connaitre cette vérité.

Lorsqu’on est maire de Balma, il est des moments forts, des symboles qu’il faut respecter. Tout comme il faut respecter les associations patriotiques, au delà des mots, par des actes.